L’Amour

 

"L’amour, c’est l’idée qu’on s’en fait. Chacun le pratique à sa manière au prorata

des mérites qu’il lui prête et de l’estime dont il l’honore"
(Ah ! Jeunesse, Georges Courteline)


Je croyais l’amour devenu
Insipide,
Incolore,
Inodore,
Et pourtant
Que d’épices,
Que de couleurs,
Que de fragrances,
Seule la passion
Permet de réveiller ces sens
Passion qui de jour en jour
S’installe en moi et m’envahit

Jacques, notre rencontre…

2ème partie
 
 

Nous continuons à nous écrire & nous téléphoner.

J’ai besoin de le découvrir et il me propose de venir le dimanche

qui suit vers 11 h 30 pour aller au resto tous les deux à Neuville.


Je passe le récupérer chez lui.

Il me présente ses enfants et nous partons à Neuville.

Arrivée au resto le Tan Coet plusieurs de ses ami(e)s sont au bar.

Présentation faite, il est tout fier d’avoir une amie à ses cotés.

Moi dans mes petits souliers, je ne connais personne et je ne m’attendais pas à être déjà présenté

à tout le monde au bout de 3 jours (les enfants, les ami(e)s).

On prend l’apéro aussi. Lui une bierre & moi un café.

Les conversations s’orientent sur la moto. ok j’arrive à suivre.

Aparemment depuis quelques années ce petit clan s’entend très bien,

se voit régulièrement & fait des sorties ensemble.

Donc, il était nécessaire pour Jacques de savoir si je serai accepter par le clan.

Il y a Jacco, Maud, Claude, Marianne, Lyddie, Freddo, Nathalie.

Rv pris de par les filles pour un resto tous ensemble le dimanche suivant

au même endroit si je suis libre, (car je commence pour un mois chez

Léonidas à Créteil lundi qui suit) pour l’anniversaire de Jacques.

Tout le monde s’en va et nous laisse en amoureux nous installer

dans la salle du resto. Le repas est sympa et nous continuons

à faire plus amples connaissances.

Sortie du resto, Jacques que je nommerai Loulou souhaite passer récupérer un DVD “Bienvenue chez les ch’tis”

qu’il a prété à Jacco pour qu’on se le regarde ensemble. Il est du chnord ceci explique cela.

Personne ne nous répondera, on rentrera & on se regardera l’affaire Corse à la place.

Enfin "regarder" est un bien grand mot, c’est plutôt coup d’oeil rapide entre deux calins.

Jacques est très tendre, calin, doux, attentionné rien à voir avec ce que j’ai connu

à ma dernière histoire. Il n’a pas l’air comme ça mais c’est un coeur tendre sous une énorme carapace.

 Je lui plais énormément  et souhaite continuer de me voir.

Il m’avoue qu’il ne pensait pas retrouver des sentiments pour une femme

un jour .

 

Moi je veux prendre mon temps et laisser les choses se faire simplement.

 

je ne suis pas tombée amoureuse mais sait on jamais, il réveille mes sens…

 

A suivre

Jacques, notre rencontre…

 
 

Pour commencer, faisons un ptit rappel vite fait de la situation.

Après 2 avertissements genre(« tu m’encombre & tu es gonflante ») , non des moindre 

de Chouchou en pas moins de 3 semaines entre septembre & octobre, et, suite à ces réflexions,

après avoir pendant 48 h peser le pour & le contre sur la relation que nous avions,

j’ai donc décider de stopper celle ci le 14 octobre 2008 après un coup de tèl au Chouchou

en question pour lui dire que je ne souhaitais pas continuer à foncer droit ds le mur comme on était en train de le faire.

J’ai suffisamment souffert dans le passé pour subir à nouveau une peine de coeur.

La dessus Chouchou avait posé 1 mois de vacances pour être avec moi & moi je m’envollais

vers l’Italie pour faire entre autre une pause  car entre ces épisodes & le licenciement que je venais de subir, ouille ouille ouille.

En Italie , malgré le temps à la pluie, ce fut la total décompression, n’ayant pas le temps de penser

car j’étais sans cesse occupée à comprendre mon entourage qui communiquait qu’en Italien.

Revenue en France, souhaitant vraiment faire un breack, je ne répond pas aux messages du Chouchou.

Donc :

Entre temps, rentrée d’Italie , je me suis reconnectée sur le site « fait pété le Q. com » comme le

dit si bien Joëlle( July- Alexandra) sans grande conviction compte tenu de mes expériences passées

sur les sites de rencontres. Je sort récemment d’une histoire mais c’n’est pas parce que ça n’a pas

marché cette fois ci que j’ai envie à nouveau d’être celibataire pour plusieurs années.

Donc je bat le fer qd il est encore chaud.

Début novembre je sympathise avec Olivier 52 ans & 2 enfants en bas âge que je rencontre

très rapidement mais qui ne fera pas l’affaire au premier coup d’oeil.

Je reprend mes recherches, peu de retour pour beaucoup d’élus.

Et le 17 novembre, je fais une touche.

Inscrit depuis décembre 2005, Jacques 47 ans élevant ses 2 enfants, quelques rencontres,

mais rien de terrible, cherchait l’âme soeur et une relation stable.

Idéalement moi aussi, mais en plus, je sélectionnais un motard dans mes critères de recherche.

Depuis que je suis rentrée dans cette catégorie comme SDS, je souhaite vivement partagé ma vie avec un motard.

Après une semaine d’échange de chat, mail, tèl nous décidons de nous rencontrer très vite de peur justement d’idéaliser l’autre & de ne pas se plaire alors que c’était le cas lors de nos longs échanges (parfois 7 h d’affilé).

Rendez vous fut pris pour le 26 novembre au CC de Cergy Préfecture (jour où je devais aller faire la couleur de ma belle soeur l’après midi) et comme c’est sur le chemin, j’en profiterai pour faire les kms.

Je passe toute la matinée à me préparer, me bichonner.

L’angoisse se fait ressentir plus on approche de l’heure.

½ h de route , je prend de l’avance en partant 1 h avant l’heure prévue.

Me voilà en train de tourner dans le CC en attendant.

Retour pour 13 h devant le C&A comme convenu.

Bon on s’est pas compris, il m’attend en bas & moi au 1er étage du C&A

le voilà qu’il empreinte l’escalator, mon coeur bat plus vite.

Zut, je le reconnais même pas, heureusement que je sais que c’est lui, qu’il vient de le me dire au portable.

Sinon je serai passé à coté sans même le savoir.

Ses cheveux sont plus clairs, il est moins gros que sur la foto.

Comme quoi une foto c’est trompeur.

C’est pas du tout le coup de foudre pour moi mais ça c’est plutôt rare dans la vie.

Il décide de m’emmener à un bar-café qu’il connait à l’extérieur du CC.

Beurk, j’ai horreur de ce genre d’endroit.

Que de mauvais souvenirs restent accrocher à ma mémoire d’enfant de ce genre de lieux.

On est en plein courant d’air. J’ai froid , évidemment suis en jupe.

Va t’il le remarqué puisque je ne quitte pas ma veste.

On discute de tout & de rien.

Pour le moment ça s’engage bien malgré l’ambiance. Je cherche dans ses yeux l’étincelle de l’attirance. Rien…

J’essaie d’être agréable & je positive évitant de me focaliser sur un lieu que je n’aime pas.

J’ai pris un café et lui une bierre.

Il m’abandonne un instant pour aller fumer. Qu’elle saleté celle là, faut toujours qu’elle se foute au millieu.

Et puis suis allergique, donc je vais prendre sur moi pour supporter.

Enfin il fait “le con” pour me faire rire en parlant & mimant à travers les carreaux et que l’on s’entend pas.

Un bon point, il me fait rire.

Deuxième bierre et moi un verre d’eau. Nous décidons de nous promener au CC.

Direction la FNAC voir les DVD. C’est un passionné de cinéma pas moins de 2000 DVD dans sa collection, tous achetés & non pas piratés,

c’est pas un as de l’informatique comme l’ex Chouchou.

Devant les films plus ou moins de notre époque que l’on commente, on rigole bien car on en a quelques uns à notre actif en commun même si le cinéma n’est pas à ma porté. Souvenir, souvenir.

On se rapproche, la complicité s’installe, de la tendresse s’échange.

Viens l’heure de se quitter, je suis attendue & lui doit reprendre le boulot. Il m’accompagne au parking jusqu’à la voiture. Il est dérangé par le tèl, me fait patienter & par le carreau ouvert de la voiture, se penche & me donne un baiser. Espérant me revoir.

Je reste ok à une éventuelle possibilité d’un prochain RV, car j’ai besoin de prendre mon temps. Même si la rencontre est loin d’être parfaite, qu’il n’y a pas eu cette petite flamme en moi mais quelque chose qui me dit qu’il serait interessant d’en découvrir plus.

A suivre…

L’Homme à la moto

 

Paroles L’homme à La Moto

Edith Piaf

{Refrain:}
Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région.

Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait
Les ongles pleins de cambouis mais sur les biceps il avait
Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême
Et juste à l’intérieur, on lisait : "Maman je t’aime"
Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou
On la prenait en pitié, une enfant de son âge
Car tout le monde savait bien qu’il aimait entre tout
Sa chienne de moto bien davantage…
{au Refrain}

Marie-Lou la pauvre fille l’implora, le supplia
Dit : "Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t’en vas…"
Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement
Dans le bruit de la machine et du tuyau d’échappement
Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux
Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu
Contre une locomotive qui filait vers le midi
Et quand on débarrassa les débris…

On trouva sa culotte, ses bottes de moto
Son blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon
Qui semait la terreur dans toute la région…

 
Artiste: Edith Piaf
Chanson: L’homme à La Moto