CR du WE Bourgogne

je me suis tellement poilée à lire les CR de notre WE en Bourgogne
que je vais vous en mettre quelques morceaux :
 
de Ramold le 280506 à 21h17 :
 
Bon,

Je vais faire mon cr à moi, qui sera très court vu la monotonie du week end passé, j’ai faili m’endormir , c’est dire.

Je n’ai donc pas pris de photo, ou presque, vu le peu d’intérêt des personnages présents (si je me place du point de vue humain,

parce que du point de vue scientifique et expérimental, c’est autre chose).

Donc disais-je, je n’ai presque pas pris de photo, sauf une série de deux photos pour la chose la plus exotique qu’il y avait dans ce week end, mais là, par contre, même si c’était la seule et unique chose, je dois avouer que c’est très spécial.

Donc, j’avertis les âmes sensibles de s’abstenir de visionner les images qui suivent, car elles peuvent fortement choquer.
Je demanderai également à l’équipe de modération de se réunir pour décider s’il serait préférable de censurer celles-ci.

Notez bien que bien qu’opposé à toute censure, je pourrais néanmoins comprendre que vous les interdisiez.
Même moi, j’ai honte de les poster.

Donc voilà :

Les sacoches à Didaz :

La gauche,

et la droite.

Je sais, c’est dur.

 
à 22h14 :
Bon, suite aux nombreux mp qui pourissent ma boite, je veux bien tenter de raconter, mais très brièvement, (je laisse faire celles et ceux qui savent), mon week end à Londre… pardon, je veux dire en Bourgogne.

Tout d’abord, je tiens avant de commencer à lancer un petit message à l’inconnu qui dormais dans mon MH :

En le nettoyant (t’en fais pas Feudj, j’ai remarqué que t’as rien foutu, ça se payera, et chèrement), j’ai trouvé ta brouette d’herbe que tu as ramassé lors de ta petite promenade bucolique, et comme tu avais l’air d’y tenir, je l’ai emmené. Mais je ne sais pas quoi en faire. Veux-tu que je te la ramène à Paris en juillet ?
De plus, je ne sais pas comment la conserver. Il me semble avoir compris que tu voulais en faire un herbier?
Comptes-tu la partager avec le Baron ? Je crois bien que lui aussi est allé en ramasser pendant la même promenade, même s’il n’ose pas le dire car il est très pudique. Peut-être pourriez-vous vous consulter et les comparer. Il y a des chances que vous en ayez récolté des espèces intéressantes.

C’est d’ailleurs une des surprises que j’ai eu pendant ce week-end. On s’imagine les motards avides de vitesse et ne parlant que de virages, mais pas du tout !
Au contraire, ces gens sont très humains (enfin, n’exagérons rien quand même).
Ainsi, qu’elle ne fut pas ma surprise de constater que les deux plus grands du groupe, et à qui, a priori, nous ne donnerions jamais la palme de la sensibilité au paysage, sont au contraire deux personnes qui n’ont une moto que parce que ça leur permet de gambader dans les champs !

La nature humaine est surprenante.

Ainsi les nordistes, savez-vous qu’il s’agit là d’une espèce très particulière ?
Et particulièrement, bien entendu, le summum de l’évolution nordistique, j’ai nommé le Pingui blanc, dont le cri d’amour se résume par ces trois lettres : TGL* qu’il répête inlassablement, surtout sous l’emprise de l’alcool.
Il est à noter que cet animal a des moeurs très particulières, mais touchantes néanmoins, comme par exemple, il ne peut s’empêcher de tomber en panne (oui, oui, comme un vulgaire ducatiste), et d’insulter (sans doute par pudeur), ceux qui s’empressent à son chevet, touchés par son désarroi; dont parmis eux, vous vous en doutez, le nordiste de l’espèce la plus connue, c’est à dire le Padouàmotodefille.

Et le Cochonnet !
Encore une espèce étonnante !
Voilà un animal, ma foi, fort sympathique , même si on ne peut pas le qualifier d’animal à poil doux, puisqu’il n’en a pas !

En effet, saviez-vous que le cochonnet, qui aime beaucoups le soleil, se met à briller dès que celui-ci fait son apparition ?
Et sa joie est tellement forte qu’elle dure encore à la nuit tombée, et qu’il continue à briller la nuit, éclairant son entourage, comme une ampoule solaire !

Non, nous n’avons rien inventé, la nature l’a fait avant nous.

Bon, je ne vous parlerais pas du Didaz, espèce que tout le monde connaît tant il y a eu de reportages télévisuels dont il a été le sujet, accompagné de sa compagne, dont le partronyme, anecdocte amusante, est très différent selon les régions de France. Ainsi, certaines l’appellent Julie, d’autres Jud (les linguistes auront noté la racine commune), d’autres encore la nomme Juju (c’est d’ailleurs le patronyme qui semble la mettre le plus en joie), ou d’autres encore, plus au Sud, l’appelle lareinemere. Là par contre, on se perd en conjecture sur l’origine de son nom, et le Provensal, qui le prononce ainsi (et toc) a été incapable de nous en apprendre plus.
Le Provensal : Encore une espèce surprenante. Savez-vous que dans les moeurs de cet animal, il lui est impossible de se réveiller à l’endroit où il s’est endormi ?
Ainsi, il passe sa nuit à errer de couche en paillasse, mais sans jamais se réveiller ! De toutes façons, le Provensal est rarement réveillé; ce n’est pas un animal très vif.

Allez, pour la route, un dernier : le Félika !
Ah ça aussi, c’est incroyable. Alors déja, le Félika vit en couple; c’est une de ses particularité. On n’a jusque là jamais observé de Felika solitaire. Il est à noter que son mâle, qui s’il est plutôt discret à deux qualités : il fait très bien la vaisselle et il perds ses poils. Quand à savoir si ces deux choses sont liées…

Donc le Félika, lui, collectionne les rétros.
Si un jour vous retrouvez votre moto sans rétroviseur, vous saurez qu’un Félika est passé par là. Ne lui en voulez pas, le Félika ne fait pas de mal aux rétroviseurs, seulement, elle ne peut s’empêcher de les emporter.

Sinon, voilà, rien de très particulier.
Bon, bien entendu, il y a eu, comme à chaque fois que l’on mélange des êtres humains, des histoires qui s’ébauchent, qui se font, se défont, ou ne se font pas d’ailleurs. Ainsi, Vciane, subjuguée par Petit Ours, et voyant avec panique le week end passer, lui a fait du "rentre-dedans", que s’en était génant. Ceci étant, ça a marché, car Petit Ours s’est tout de suite couché, il n’en a plus rien dit…
non, là, j’exagère…
mais il a parlé beaucoup moins.

Voilà, c’était ma petite contribution au cr de ce week end.

Derniers messages perso :
– Feudj, t’habites où ?
– Sandro, il paraît que tu fais du kayak ? Je ne suis pas certain d’avoir bien entendu, c’est pour ça que je te demande…

* Il est à noter que TGL se prononce "tagueulelent" en nordistique.

Edit : J’allais oublié. Nous avons eu la visite d’un grand couturier lors de notre séjour, et nous pouvons déja vous donner une idée de la tendance de la mode pour l’hiver 2007-2008 :

Re-edite : Vous noterez au fond Douce qui tente de refiler au grand couturier sa dernière création kitch, même si elle ne semble pas emballé par sa production. Je ne sais pas si le couturier la accepté.

 
celui de Gaston le 290507 à 10h52 :
 
Allez, petit CR qui va bien…

1/ première journée : jeudi

était donc prévu pour un weekend de 4 jours un rassemblement, que dis-je, une concentre d’abrut…de motards, pardon.

rdv fut pris à vincelles, petite bourgade ô combien authentique, à quelques kilomètres au sud d’Auxerre.

je dois partir le jeudi soir de Lille avec pingui. ma moto est à paris, en révision.
notre pingui arrive enfin, et nous voilà partis, moi en voiture (ZX diesel, on ne se refuse rien), et lui en poubelle (que certains originaux appellent vulgairement ER5).

premier problème du weekend : au péage, je me fais avaler ma carte bleue…
bilan :
"nan monsieur, vous ne pouvez pas la récupérer, vous devez avoir un problème avec votre banque"
"oui, je confirme, j’ai un problème… je suis créditeur depuis toujours… c’est grave ?"
bref, il va falloir que je fasse le weekend sans carte bleue…

arrivés chez riton, chez qui loge le pingui pour la nuit. je laisse le p’tit à riton pour qu’ils se reniflent la truffe.les deux animaux se connaissent. ils passent quelques heures après chez moi, en voiture, pour qu’on aille se boire un jus sur versailles, avec pafpro.
le pingui est déjà inssuportable ! les "ta gueule" et "chut lent" sont déjà présents dans toutes ses phrases….le weekend risque d’être éprouvant…

quelques bières plus tard, la fatigue aidant, tout le monde est légèrement bourré. s’rait temps d’aller se piauter ! 2h du mat’, pour un départ à 10h du mat’, c’est nikel !

2ème journée : vendredi

je me lève à 8h, pour aller récupérer ma mostro.

second soucis du weekend : ma mostro n’est pas prête : il y avait trop de trucs à faire dessus, et il manque un mécano chez ducat’.
bref, je vais quand même chez ducat’ à 9h, au cas où…

"votre moto sera prête dans la matinée monsieur…"
"quand ?"
"dans la matinée…"
"oui, mais quand ?"
"bah euh…"
"quand ?"
"bah… avant midi…"

suuuuuuuuper !

je me prends un café, et j’attends…pendant ce temps, je vois arriver une 1098 en panne…. pléonasme !

je récupère enfin ma mostro. voilà le bilan : 500 euro… ouch !!!
mais pour ce prix : révision des 40 000 (à 45 000 km, ca devenait urgent), plaquettes avant et arrière, disque arrière, vidange enbrayage, pneu avant (D208), et quelques retouches (notamment le cligno bloqué). bref, pas si cher que ca…

c’est partiiiiiiii ! j’arrive sur les coups de midi chez riton. et le départ est lancé ! une ER5 full bordel, une ZX7R full bordel, et une mostro en bordel… les motos sont très chargées, les pilotes aussi (à cause de la veille)…

sur la route, pas mal de monde… des bouchons… un accident de moto…(une voiture rentrée dans le cul d’un custom… on a cru que c’était didaz, mais en voyant l’état de la voiture, on s’est dit que ca pouvait être que japonais… une harley aurait bien plus abimé une voiture…).

après pèage, on s’arrête sur le bord. une partie de la troupe est là (didaz, cochonnet… etc..). petit coucou de bienséance, et nous revoilà partis.

nous arrivons enfin au camping, après une pause sandwich bien méritée !

c’est très mignon, y’a pas grand monde, et les MH sont nikels… et pour gacher un peu plus ce début de weekend, il fait un soleil de plomb.
on décide de ne pas attendre les autres, et d’aller rouler. le local (ZZdragon), sandro, pingui, riton et moi.

les premières routes sont sympatoches. quelques virolos marrants, quelques extérieurs de trappeur… et nous voilà faisant une pause à Vezelay, petit village très mignon. il fait tellement dégueulasse qu’on se met en terrasse pour boire des litres de bière (… fin… de la limonade… avec du sirop…la honte !).

le local (qui m’excusera de l’appelle tel quel, mais c’est plus parlant) et sandro décident de se rentrer au camping. pingui, riton et moi, bien décidés à rouler encore et toujours, on veut pousser plus bas, dans le morvan.

et là, c’est la surprise : à peine à la sortie de vezelay, les virolos dont tout le monde parle commencent !
on part sur avallon, puis lormes…. des virolos à gogo !!!!
il fait très beau (contrairement à ce qu’annoncait la météo), très chaud, le soleil brille, les oiseaux chantent (fin… ils gueulent… vu le boucan qu’on fait !).
les virolos s’enchainent, tout le monde à le sourire…

cependant, la ER5 commence à montrer des premiers signes de faiblesse. elle pétarade, coupe… merd’ ! pourvu qu’il nous fasse pas le coups de la panne !
pingui se remettant de son accident burnal, et n’ayant aucune confiance dans ses pneus, nous devons l’attendre. nous le voyons arriver, au loin… il passe dans une cuvette… on s’attend à le voir ressortir….mais rien !
ca fait un effet boeuf ! on s’est bien poilé…
mais la rigolade fut de courte durée. Ce con est en panne. plus de jus.

on pose la moto sur un petit chemin, et c’est parti pour une aventure qui va durer bien 3h, avec un bruit continu de grenouilles qui nous crôasser les couilles tout le long. après avoir a peu près démonté toute la moto, avec l’aide des pépés locaux qui nous ont prêté des outils (une chance… c’est pas super vivant le morvan..) et une bouteille d’eau salvatrice, on trouve enfin la panne…
non non Sanson, non non Vert, ce n’est pas la batterie, ce ne sont pas les fusibles ou autres pannes courantes… mais un fil du neiman qui s’est déssoudé. on répare ca tant bien que mal avec du fil de fer…

petite anecdote marrante : un des ptits vieux nous dit que les gens roulent vite ici, et que ca lui arrive souvent de s’amuser avec son flash pour leur faire peur.
très honnêtement, après avoir fait un passage à un bon 180, je lui réponds qu’effectivement, c’est une honte… provoquant un rectus pincé de mes compatriotes d’infortune.

au moment de repartir, riton (ce con..) dit que y’a juste à appuer sur le fil pour éteindre la moto… chose qu’il s’empresse de faire… bêtement… et qui va nous immobiliser encore une bonne heure ! on sera obligé de démonter le phare et de régler ca avec du gros scotch.

et là, il faut quand même expliquer quelque chose : alors que l’envie de foutre le feu à sa bouse était exacerbée, alors que l’envie de réaléser la boitakaka de pingui était très présente, et l’envie de l’abandonner avec sa poubelle très réaliste, on est resté avec lui, riton et moi.

et malgré tout, ce petit merdeux se permettait de nous insulter, de nous traiter d’incompétents et de mauvais… de belles crises de rires !!

merci à sly pour son avis et ses conseils au téléphone, merci aux pépés pour leur aide, et merci à fcisco pour m’avoir empéché par téléphone de transformer pingui en chair à saucisse (utilisable plus tard pour un éventuel barbeuk).

la ER5 est remonté à l’arrache, le phare regardant vers le haut…
et on repart. s’agirait de pas trainer ! y’a de la bière au frais !
sur la route, on est à bloc… ouais, 180… le mostro va pas plus vite.
on s’arrête pour attendre pingui. petite frayeur : paraitrait que y’a un radar fixe… qu’on a pas vu… riton part voir… il flash dans l’autre sens ! ouf !

arrivés au camping, sous une pluie de rires et d’acclamations pour notre pingui national !
bonjour à tout le monde, bouffe, picole (ptin, j’étais désséché… j’ai rarement autant savouré une bière).
la soirée se passe bien… on bouffe, on picole…on discute…
vu la météo de malade qu’on a eu, on se dit que demain sera aussi beau. demain, c’est décidé, à 9h30, on est debout !
personne ne nous a pris au sérieux… évidemment…. il est dejà 3h30 du mat’ passé…
jusqu’à 4h du mat", tout le monde discute près de notre MH.
on va se piauter. mais la viande soule et imbécile rôde, et reste relativement bruyante et indisciplinée !
les insultes et autres menaces n’y changeront rien ! y vont nous empêcher de dormir !
je sombre enfin dans le sommeil sur les coups de 4h30…

3ème journée : samedi.

riton me réveille à 8h30 avec sa voix douce et si suave…

"xav !! con ! lent ! bouge ton gros cul ! y’a du soleil !"
"mmmm….. j’vais t’pourrir !!!!!!!!!!"

je suis d’habitude très difficile à réveiller… mais là… je bondis tel un… bah tel un motard à qui on dit que y’a du soleil et qu’y’a moyen de rouler !

on prend le ptit dej’ et on se prépare.

seulement voilà, la nuit fut courte, et en partie "gachée" par la viande soule sus-nommée, avec à sa tête didaz.
je décale donc ma moto près de son MH, suivi des autres. on démarre les motos…et je peux vous dire qu’à 9h30, un concert de 4 cylindres et bicylindres majeur, ca envoie du pâté !
l’animal se réveille, non sans nous gratifier d’un bel "enculéééééés !" bien senti.

lorzo se réveille…. au moment ou on part. il a encore 12 grammes dans chaque bras…je lui déconseille de venir, pour sa sécurité. on ne réveille pas les motivés de la veille qui avait plus de 5 grammes (sandro notamment…) pour leur sécurité, mais aussi pour la notre.

on s’arrache, direction avalon, puis lormes, puis chateau-chinon.
sont présents : tous les nordiques, riton, ritalomic et notre local.

ca tartine sévère ! riton me suce la roue, mais j’arrive parfois à m’en défaire dans les sinueux serrés. il me rattrape dans les grandes courbes, suivi de près par aurélien, bien décidé à nous pourrir.

baron se frotte contre un rail de sécurité. mais il a fait les choses proprement.. il a juste abimé son cuir et repart de plus belle !

les routes sont magnifiques, que des virolos partout, du beau temps, une bonne ambiance… génial !!!

arrivés à chateau chinon, on se fait une petite bouffe dans un resto. pas mal ! mais avec le peu de sommeil plus la bouffe, tout el monde a la tête coincée dans le sphyncter.

on repart pour arriver à une portion tout simplement dantesque !!! un circuit sur route ! un enchainement de virages serrés, sur une nationale !
les sportives puissantes peuvent faire parler leurs bourrins.
je me fait une bourre avec fcisco devant, pendant que aurélien et riton nous remontent dessus comme des balles (moteur anémique de la mostro oblige).
je n’arrive pas à passer fcisco qui me bouchonne dans les virolos, mais qui me met ma misère dans le peu de bouts droits qu’il y a.
sur un grand gauche, j’arrive enfin à lui faire un intérieur de trappeur et je m’envole. lui, tout mauvais qu’il est, fera semblant, juste après ce dépassement à mettre dans les anales (de pingui), d’avoir un problème. riton le passe, idem pour aurélien.
quelques virages après, me voilà doublé à mon tour… ne pouvant lutter contre les watts des deux abrutis.

quelques kilomètres après, à la sortie d’un patelin, notre local se fait serrer aux jumelles… arf ! pas cool ! 3 points en moins !
on l’attend un peu plus loin (dixit le flic "un seul nous suffit"). on repart, un peu calmés.
mais l’essorage de la poignée droite est une drogue. et le rythme commence à s’accélerer à nouveau.

on finit la balade relativement pépère pour rentrer au camping. on apprend que lorzo s’est bourré ! il fait honneur à notre forum labourre ! l’est bien ce petit ! mais il a du boulot avant d’atteindre le niveau élevé de pingui, grand amateur de frissons divers.

je dois partir à 250 bornes plus au sud pour une réunion… donc je ne vais pas être là pour la soirée.
pendant que je faisais la route sous une pluie démentielle, pingui se bourrait la gueule, insultant à tout va les pauvres quidams motards du groupe.

4ème jour : dimanche

si l’aller a été dur pour moi (autoroute sous la flotte, le mostro noyé qui calait), le retour est idyllique. je me suis profondément emmerdé sur l’autoproute… donc je me décide à prendre les petites routes pour le retour .(autun, saulieu etc…) très sympas, avec de beaux paysages, un bon rythme malgré les routes détrempées, et un soleil orange et rouge vif m’accompagnant tout le long !

je me fais une pause sur la route : une bière et un sandwich. en 20 bonnes minutes de pause, je n’ai croisé personne !!! un vrai moment de bonheur, de silence… ! génial ! un grand souvenir !
la partie poétique étant finie, me voilà reparti. je fais une pause essence. on me prévient : attention aux controles, il y a eu beaucoup d’accidents de moto assez grave ce weekend dans le morvan !!

j’appelle riton pour lui dire que j’arrive. il m’annonce l’accident de vinciane. pas glop ! mais pas de bobos !

j’arrive enfin sur place, après près de 2h40 de route. plus de bières, mais de la bonne boustifaille et une prune à te décoller les parois de l’estomac (et qui nettoie très bien les chaines… même si ca m’a décapé la peinture de la jante).

je fais la connaissance de Jojo (lent), complètement beurré, et je profite de la soirée pour connaître un peu mieux la troupe de crétins finis (feudj, ramold etc..) qui compose ce groupe bruyant et mal élevé, tout juste bon à grogner et à ouvrir la bouche pour y verser quelconque liquide avec de l’alcool qui déchire la gueule dedans !

5ème jour : lundi

nous voilà repartis pour une nouvelle journée, réveillés par les grognards précités.
il faut tout ranger, préparer les bécanes…

on s’arrachent enfin, direction paris… avec lorzo, pingui, rita, riton et moi.
et la route fut épique. entre belles éclaircies et drache de malade, on peut dire qu’on a tout eu !
malgré tout, le rythme est impec. on recroise quelques statios à la station essence, et on se rentre chez riton, pour visionner les vidéos qu’il a fait, et pour se réchauffer devant un bon café (surtout après la flotte qu’on a pris à l’entrée de paris).

je reparts chercher quelques affaires chez moi, et avec une heure de retard, pingui et moi repartons dans le nord, sur les coups de 21h30.
il ne pleut presque plus ! nikel !!!
après un départ cahotique (A86 fermée…), on se torche le trajet a bàn rythme, avec un grosse pausse café/bouffe.

je suis rentré à minuit, ruiné, cassé, plié, mort, flingué… mais avec un sourire inexplicable….

merci pour l’oganisation.
merci pour votre bonne humeur
merci d’être lents !
merci de ne pas avoir tabassé pingui dès la première heure (je sais ce que ca demande comme effort et comme sacrifice moral).
merci de fermer la porte en partant…
et au plaisir de vous recroiser tous !

et pour info, j’vous pourris tous, tas d’lents anémiques et mou d’la teub ! alors chut !

 
 de Baron le 300507 à 15h54 :
 

Bon…je vais y aller aussi de mon petit CR. Ceci étant, vu la qualité des précédents, il va falloir déhancher comme un nordiste afin de tous vous pourrir, bande de gros lents !!

Tellement à raconter que je ne sais par où débuter ! Je vais sûrement en oublier…mille et une excuses par avance…

Si, je sais !

Primo : même si j’avais le kiki tout dur en enfourchant le boudin noir de Didaz, j’ai respecté l’intégrité de mon caleçon !
Deusio : spéciale dédicace à Cochonnet puisque je rédige cette contribution en dégustant un bon Bourgogne Passetoutgrain remonté de la cave, les écouteurs sur les oreilles avec Loreena McKennitt…double plaisir en solitaire, les poils au garde-à-vous…Ah ! Merde ! Mon caleçon….

…21h00, vendredi soir…

Ma teutonne m’a emmené vendredi soir vers cette contrée peuplée de gens inconnus (sauf un…Nakuneburne…mais c’est son pseudo de kamikaze, car pour les uns c’est « Ta gueule !», pour d’autres encore « Pingui »).
Ne sachant sur qui j’allais tomber, j’avais déjà prévenu mon tréteau : « Te bile pas ! Y aura des lents en Ducati, des gros lents en tondeuse Honda, des maxi gros lents en maxi scoot, des hyper gros lents en cacahuètes vertes, des endives, du boudin et accessoirement des lents tout courts ! T’as tes chances, c’est pas des quatre pattes en ligne qui vont te pourrir la vie, t’es la plus belle et je t’aime ! »
N’empêche, elle n’en menait pas large : débouler parmi toutes ces gens sympathiques (mais lents) la stressait !

J’ai donc été accueilli par cette petite communauté vers les 22 heures ce vendredi soir… Là, mon tréteau a vite été ragaillardi : effectivement, on débarquait dans une assemblée de lents…pas une seule bécane en phase de roulage, de ruptage ou de burnage…enfin…pour le burnage, si !…Pingui…mais tout en discrétion dans ses phases de grattage…

Faut reconnaître que j’ai été accueilli comme il se doit : le moins lent parmi les lents ! Un peu le sentiment d’arriver chez des personnes appréciées, pas vues depuis un bout de temps, et content de les retrouver ! L’impression de débarquer dans la famille ; sentiment agréable…
Alors là, faut dire ce qui est : ils sont rapides…pas dans les courbes, pas prompts à angler…mais à descendre ! Il devait (dans cette contrée étrange et hospitalière) y avoir 10 fois plus de cadavres que de motos au mètre carré ! C’est dire !

Nombreuses discussions à bâtons rompus (« t’es lent !»), propos philosophiques (« gros lent !»), approches anthropologiques diverses de la condition motarde (« bande de kékés !"), sociologie motardesque (« LENT !!!! »), humour 1er degré (« Lent ! »), humour 2ème degré (« Lent ! Lent ! »), humour 3ème degré (« Lent ! Lent ! Lent ! »)….GENIAL !! J’ai adoré !

Après tout cela, dodo avec Poussin (et sa tendance cuir/fouet/attache-moi), et réveil vers le lendemain vers 8h30…

…8h30, samedi matin…

Mais…où est ma tête ? Ah ! Dans mon cul ! Ben ouais, faut se lever…

Petit déjeuner dehors sous un soleil prometteur, en compagnie de personnes d’horizons divers : le MH d’en face, le MH de droite, le MH du centre, le MH de gauche, etc. Sortir la tête du cul, se gaver de café, se remettre les pseudos en mémoire et commencer doucement à se préparer…

Vous le savez, dans toute communauté il y a les lents…et les « très » lents… il a quand même fallu réveiller le proprio du boudin noir en faisant vrombir les bicylindres puissants et coupleux et les quatre pattes anémiques et sous vitaminés. L’ours est quand même sorti de sa tanière après quelques sollicitations des poignées droites…Ah ! Faut entendre le cri de l’ours (« Enculés ! ») le matin au fond des bois lorsqu’il est à peine réveillé !!!

Après, les choses sérieuses ont commencé : débutage du roulage, remplissage de réservoir et redébutage de roulage…et vers le milieu de matinée, nous étions (presque) tous en selle.
Direction Avallon, histoire de faire chauffer doucement les tréteaux…

Début du tartinage, avec en ouverture Gaston…et une tripotée de lents, gros lents et super lents…les routes sont belles, propres et ensoleillées…de quoi se faire plaisir sans souci. Mais c’est sans compter sur plusieurs facteurs : l’optimisme béat du début de ballade et une boîte de vitesse qui verrouille quand elle veut ; on arrive à cela : virage hyper serré en épingle droite gauche, moi qui veut recoller les 5 lents devant suite à un ralentissement (un 1000 CBR en rodage lent)…j’arrive pleine balle dans le virage (« Aïe ! Il est serré ! »), je descends un rapport (« Merde ! Plus rien sous la poignée droite ! »), je deviens tout à coup croyant (« Promis Seigneur ! Je ne dirai plus à mes congénères que ce sont des lents ! »), je bondis sur les freins (« Putain ! L’ABS c’est génial") et me retrouve à voir défiler en vitesse lente ma vi…..la fin du virage et le rail de sécurité qui frotte le futal !
Possesseurs de F800ST, unissons-nous dans le trempage de caleçon !

Petite frayeur sans gravité avant de repartir, faire une pause…et coller pour la fin de matinée soit le cul de Fsisco, soit celui d’Aurélien ! Lents, vous dis-je !

Resto le midi sous un ciel qui s’obscurcit (du bleu pâle au gris foncé) avant de rentrer tranquillement : portions de route bien gravillonnées, flashage de ZZRDragon en sortie d’agglo….ça calme !!

Ah ! Après ? Après, c’est quand même moins poétique : LOrzo (dit « 3 grammes ») s’est bourré, et le ZRX est en convalescence, mais pas de dégâts humains, douche, vaisselle, préparation de la bouffe, achat de charbon de bois et allumage de barbecue…On a beau être des aigles de la route, faut bien bouffer de temps en temps…
Ah ! Après ? Après, c’est quand même plus poétique : soirée sympatoche, bonnes bouteilles, bonne ambiance… et un constat : on est tous le lent de quelqu’un ! Sauf Pingui, qui est un lent à lui tout seul (« Ta gueule, lent ! »).

 
 …8h30, dimanche matin…

Mais…où est ma tête ? Ah ! Dans mon cul ! Ben ouais, faut se lever…

J’ai encore eu du bol : Krij n’a pas déballé sa panoplie SM…

Petit déjeuner dehors sous un ciel moins prometteur, en compagnie de personnes d’horizons toujours aussi divers : le MH d’en face, le MH de droite, le MH du centre, le MH de gauche, etc. Sortir la tête du cul, se gaver de café, les pseudos en mémoire et commencer doucement à se préparer…

Ce matin, pas de réveil au son des pots NH (même Krij a ôté sa chicane !), un MH voisin est occupé par un couple avec bébés…

Après, les choses sérieuses ont commencé : débutage du roulage, remplissage de réservoir et redébutage de roulage…et vers le milieu de matinée, nous étions (presque) tous en selle.
Redirection Avallon, histoire de faire chauffer doucement les tréteaux, avant de bifurquer et d’en lourder déjà quelques uns…les retardataires les plus lents ! Je m’arrange (au péril de ma vie) pour remonter toute la file de lents et prévenir Toto…Bobo…non…Jojo qu’on a des lents paumés. Mais ce n’est qu’un début…on en perdra d’autres plus tard…
En plus, ce gars en maxi scoot a pas arrêté (le fameux Toto…Bobo…Jojo…un truc dans le genre barje…) de nous pourrir dans tous les sens : devant, derrière, sur les côtés, au-dessus, au-dessous…le gars qu’était partout à la fois en étant nulle part !
Après avoir rassemblé la meute, nous avons repris nos bonnes habitudes : le mec devant est forcement un lent, faut donc le rattraper et le déposer !
Suite à un arrêt technique majeur (Rizthon qui nous fait croire que sa brêle renâcle…) et mineur (mon écran de verrouillage de rapport indique le néant total, le rien sidéral)…et quelques coups de bottes sur le sélecteur, nous passons par un joli barrage dont j’ai oublié le nom…C’est là que Feudj (et son DR Barbie) en profite pour se barrer pleine bourre sur des routes faites pour le trail…suivi par Sandro qui désire toujours prouver que le maxi scoot, c’est pas seulement pour frimer en terrasse…
Je n’ai pas le choix, j’enquille derrière ! Du bon, du gros, du velu…et tous les gros lents qui nous rejoignent à Château Chinon…au moins 20 minutes après…

Repas sous le soleil et en terrasse avant de repartir…

Là, faut dire aussi, les choses se gâtent…décor : on est quelques lents à enterrer les lents…et on se pose afin d’attendre la meute…qui n’arrive pas ! Vinciane vient de faucher Petit Ours ! Gloups ! Demi tour ! Gendarmerie, ambulance…on flippe un peu et l’ambiance se refroidit…comme le temps ! Au final, pas de bobos majeurs…OUF !
On rentre sous une bruine qui se transforme en méchante pluie…
C’est là que la côté SM de Krij (dit « Poussin » pour les intimes) est ressorti : puisqu’il n’avait pas pu nous dominer en toute liberté, il fallait nous faire souffrir autrement : retour en mode chenille sous la pluie battante (Rizthon, Krij et moi) ! La prochaine fois, je choisis le fouet !

Inutile de vous raconter la douche chaude, longue et lente ! Et la soirée !! Soignés comme des nababs…salade, pâtes et barbaque au rdv…et la mirabelle de Feudj, Punaise, elle arrache !! Pas moyen de la siroter sans penser à une polonaise qui en prenait au petit déjeuner !
Et ça coulait, ça coulait, ça coulait !! Pas la pluie…mais le passetoutgrain, le pinot noir, et quelques autres tord-boyaux capables de décrasser n’importe quelle bécane en ce bas monde, et de lui filer 25 canassons supplémentaires !
Et il a bien fallu rentrer ces gens (comme on dirait chez nous), car le lendemain, retour au bercail…

…8h30, lundi matin…

Mais…où est ma tête ? Ah ! Dans mon cul ! Ben ouais, faut se lever…

Petit déjeuner dehors sous un ciel moins prometteur, en compagnie de personnes d’horizons toujours aussi divers : le MH d’en face, le MH de droite, le MH du centre, le MH de gauche, etc. Sortir la tête du cul, se gaver de café, les prénoms en mémoire et commencer doucement à se préparer…mais pas pour la ballade…

Comment peut-on mettre autant de bordel quand on emporte aussi peu d’affaires dans des sacoches cavalières ? J’abandonne des trucs ou je ramène tout ?!

Faut manger, ranger, nettoyer, graisser, road booker, picol….boire du café, bisouter, saluer, en revoirer, etc. A tel point qu’on se dit qu’il manque au moins 48 heures de plus (et du soleil) pour clore le WE en beauté !

Le retour a été moins gai…

Déjà séparation à l’entrée d’Auxerre (ceux qui remontent sur Paris, ceux qui partent sur Troyes, ceux qui ont disparu dans une faille spatio-temporel)…
Arrivés sur Troyes, désirant innover, je prends une direction qui n’est pas la bonne : 20 bornes de rab alors qu’on vient de subir pas mal de pluie…
Désireux de rattraper le retard, j’ouvre un peu…je ralentis, prends la sortie et emboîte sur le rond-point…Sly me prévient…les retardataires ont tiré tout droit….tiens ?! Ca me rappelle un truc 24 heures plus tôt…
Portables power, on les retrouve à la sortie sud de Troyes…

Finalement, on reprend la route….le reste se passe sous la pluie, parfois la grêle…entre deux ch’tiotes bourres et quelques doigts en l’air !!!

OOllléééé !!!!

Je remercie ma maman, mon papa, toute l’équip de la prod sans qui ce film n’aurait pas pu se faire…
Je remercie aussi les organisateurs et tous les participants…
Je me remercie MOI, parce que je m’aime…
Je remercie toute la bande des lillois ou naturalisés lillois…
Chacun reçoit une pensée particulière…même Patoche, qu’a pas arrêté d’essayer d’éviter Pingui…

 
et voilà celui de Claire 59000 le 300507 à 16h59 :
 
 Mon ptit CR arrive à point :

Vendredi, rdv à 10 h à l’aire de Phalempin. J’arrive pile à l’heure avec Tof, déjà dégoulinant de sueur car il fait chaud tôt dans le Nord. Neophyte nous y attends ms les autres ???mystere, ce st t’ils déjà perdus ?
Ils arrivent en troupe avec 15 min de retard et tout le monde se gare sur le parking de la station service. Apres les salutations d’usage et la pause toilette d’avant balade, on s’équipe et là, j’entends de grands CRIS derriere moi "STOP-ARRETE" et je vois une camionnette en train de reculer sur la moto de Vinciane. Arret brutal de la camionnette qui a qd meme fait faciler sa moto.
On oublie vite l’incident et on part.
Autoroute-pause-on roule tous groupés comme prévu-arrêt déjeuné- en garant sa moto bien comme il faut sur une place de parkinf, Steph ejecte un cligno de totof avec ses nouvelles sacoches latérales, on oublie vite aussi, on verra ça au camping, car la pause déjeuné c’est sacré !
On repart pr qq heures d’autoroute-peage-on s’attends tous (surtout Vinciane qui a des prob avec sa CB).
Il fait tjs aussi chaud et on approche de la Bourgogne.
Dernier péage de sortie d’autoroute, je passe presque en dernier et là, mon ticket se fait avaler et la machine automatique se coupe net.
Appels désespérés vers l’autre cabine, qui m’envoie un technicien apres 10 min, qui essaie de réparer et le groupe qui m’attend de l’autre coté.
Je sue, j’enleve tout mon equipement et me met a l’ombre tjs derriere la barriere.
Apres 30 min et l’intervention du chef du technicien, on m’ouvre genereusement la barriere et je rejoint les autres deshydratée.
Je me change ds les buissons (trop chaud) et on repart pr 10 min vars une station service et une petite buvette climatisée, soda pr tt le monde.
Remise des gaz, direction le camping,bouchons et on arrive enfin sous des hordes de photographes endiablés (eh oui, on est en plein festival de Cannes).
On pose les moto et les affaires dans les MH et vite une collation rafraichissante.
Le reste de la soirée a été tres bien relatée ds les autres post de mes confreres(soeurs) et je vous laisse saliver jusqu’a demain pour la suite du CR.

 
 ZZredragon89 le 300507 à 17h59 :
mon pti CR :

vendredi matin :

j’ouvre un oeil, je regarde par la fenetre . il fait beau, zou j’enfile la totale en priant St gaz de ne pas me bourrer quelques heures avant le début de la rencontre MS… retour maison pour manger et direction le camping. La je vois la ptite jud seule en train d’errer entre les MH…. surement un contrecoup de la bourre qu’elle s’est tirée pour arriver avant tout le monde… un pti coup de main pour l’installation et je m’en retourne chercher 2-3 boissons en vrac pour le futurs arrivants.

Retour au camping et en selle avec quelques volontaires ( Sandro, Gaston, Rithon, Pingui ) pour se faire un bout de route tant qu’il fait beau… Je passe en tête et emmène tout le monde – fier de moi – droit vers…. Anus…. bon ok j’me suis un peu paumé sur les ptites routes que j’emprunte pas souvent, tir rectifié et on raccroche direction Vezelay….
le rythme s’accélère mais pourtant… j’ai comme une gène… je passe mon temps les yeux dans les retros a observer.. Une baignore à roulette !!! Mais elle me colle… bon ok c’est la honte, vite des excuses ! ( mmm rodage, j’voulais attendre pingui… mouais ca’l’fera ), je remonte tant bien que mal avec mon avion de chasse a chaque bout de ligne droite quand soudain surgit sur ma gauche gaston…

mmmm il doit pas savoir qu’il y a une épingle ici , je garde une vitesse constante voir si il se déballone… ben non lui et rithon me déboitent en pleine épingle, j’ai pu voir leur fessier se serrer ( attention hein ca m’a pas plus exité que ca ! )

arrêt boisson a Vezelay, puis départure direction le camping pour moi et sandro, par contre les 3 autres lents ont voulu poursuivre vers le sud.
qq heures plus tard au camping je m’inquiete… toujours pas de nouvelles des 3 autres… puis coup de tél et il s’avère que pingui est en rade

Quelques autres statio sont arrivés dans la soirée, après quelques discussion avec lorzo et sandro ( elle est pourrie ta baignoire, c’est une enclume ton ZRX… ) je retroune au bercail en prévision du roulage du lendemain.

Samedi Matin :

a peine levé je zieute le ciel pour m’apercevoir que ca pourra le faire pendant qq bonnes heures, je fonce au camping il est a peu près 10h00 j’assite au concert organisé en l’honneur du reveil de Didaz
départ et roulage direction Chateau Chinon ( cf les autres posts ) départ après manger de chateau chinon pour la suite du roulage, je suis brisé, pas l’habitude de rouler autant d’une traite avec mon avion de chasse… le mort "sportive" prend tout son sens…. je décide de me mettre avec les plus lents des lents afin de récuperer un peu… a force de s’arreter tous les 2 km pour aider rithon a lire les panneaux de signalisation, il en a marre et m’indique de passer devant… " euh mais non j’vais vous bouchonner ! suffit de suivre Avallon! " rien n’y fait je passe donc en tête des furieux…

Afin que l’honneur soit sain et sauf je tartine comme un âne, arrivé a quarré-les-tombes j’essaye de repérer les panneaux quand tt a coup je vois surgir d’une haie de tuya un bonhomme en bleu….

Chouette un control de pots / plaques / etc, ca va mettre de l’ambiance…. je fais signe au gendarme que je vais m’arreter je plante la béquille et… a ma grande surprise je constate qu’il n’arrete personne d’autre… et je remarque… les jumelles dont le trépied était masqué par la haie… J’me revetrouve seul face aux condés… " 89 Km/h au lieu de 50 m’sieur" rapide calcul dans ma tête : a 1 Km/h près c la suspension de permis… ils ont du arranger le truc … bon ben merci, j’ferme ma gueule méa culpa et tout le toutim, je sort le tube de vaseline et me penche en avant… quand tout a coup j’entend les jumelles qui : " BIP BIPBIPBIP BIP" condé n°1 à condé n°2 : Ben alors quescetufou ! tu l’arretes pas ?!!! n° répond " euh ben non j’ai reglé a 70Km/h…. "

Ben voyons, moi on m’arrete et pas les autres… c’est ca la tolérance zéro ? sans discrimination pour les motards bien sur…. ‘culé t’es pas près de pouvoir lire ma plaque a nouveau….

Le temps de me griller 2 clopes et je repare rejoindre le reste de la troupe qui m’attendait plus loin.

retour sur Vincelles des motards pinanissimo sur la nationales ou j’ouvre en grand avec l’espoir de pouvoir croiser le fer avec les stroumpfs une nouvelle fois… en vain. arrivée au camping, je décompresse un peu et repart chez moi ( sous une pluie d’orage torrentielle ) sortir qq bouteilles de la cave afin d’abreuver les braves.

qq heures après je rentre me coucher cassé fourbu aigrit ratatiné mais heureux des sessions de roulage.

Pour moi le WE s’arrete la, courbaturé de partout, météo virant au cauchemar, j’allume un cierge pour les courageux qui vont rouler sous la drache en priant sainte gamelle qu’elle épargne les statios… peine perdue pour Vciane apparement… putain de bougies en cire, ste gamelle a pas aimé ; j’aurai du cramer un pneu du CBR à la place.

P.S. : merci pour les tofs et les vidéos j’me suis poilé 5 minutes en les regardant

 
 et celui de N3ophyt3 vaut le detour le 010607 à 00h32 :
 
Mon CR

Vendredi matin, aire de repos de phalempin, nord.

Comme d’habitude, je suis arrivé le premier. Tiens ca devient une habitude…
Un trouducul essai d’abreger les souffrances de l’aspiro à Vciane et nous nous en allons.
La route est inintéressante au possible, blablabla…ininteressant…blablabla (^^)
Nous ferons de nombreuses pauses, notemment une dans un charmant bistro ou la patronne tenta vainement de draguer à tour de rôle sly, fcisco, krije et auré. PS : elle devait avoir 130ans.


"Bon, krije, je sens que j’ai une ouverture sur la patronne la…"

Après 7h de route et de bistrots, nous voila arrivés dans ce beau pays qu’est la bourgogne!
Bon. D’ou qu’il est l’apérot? Quoi? pas de bières??!

C’est l’occaz de découvrir tout le monde. Et accéssoirement de se poiler car Pingui serait en rade au fin fond de l’anu du monde.
Le vin coule à flot, la bière beaucoup moins et la barbaque défile entre les mains du cochonet de service de barbeuK.


"Salut, moi c’est Cochonnet, et je kiff les éscalopes."


"Whoua l’autre hey! La tehon ils vont croire que jbois du jus d’orange! Ouéch!"

Sandro nous raconte un de ses innombrables récit de bourre au coin du barbeuc, entre deux blagues collectives visant
à insulter le Pinguin.


"Arf, grillé."

 
Tout à coup, jud decide de tabasser le pauvre petit sly avec une table…

La suite, une bonne petite soirée avec tout le monde qui se termine par un évennement réjouissant : l’Arrivée des 3
lents, Gaston, Riton et Pindui.


"Jreviens de l’anu à Pingui, c’etait pas beau à voir!"

Après l’agression de jud sur sly avec une table, c’est au tour de cochonnet d’essayer de martyriser une nordiste. Il ne trouve rien d’autre à faire que d’introduire son bras inside Glaire… pendant que Gaston bouffe.


"Tu kiff?"


"ya pas de gras dans ce bled ou quoi?"

La soirée se termine tard, la viande saoule est assez bruyante. Et je suis constemment reveillé par un afflux puissant d’un truc qui daube. Autrement dit aurélien et ses aisselles aux poils démesurés.Heuresement, les soulards sont reveillés comme il se doit au son des aspiro et des magnifiques bruits de twins…
La journée fut bonne, du bon roulage, du bon bouffage, et un bon rentrage. Car il s’agirait pas de recommencer comme la veille, on a de la bière à acheter!
Arrivé au camp, nous partons avec Pingui, Sly, Fcisco et notre nouveau copain de bière Feudj, acheter des caisses de ce breuvage qui à l’air inconnu dans cette contrée. Les gens ont l’air surpris quand à la quantité achetée, pourtant il n’en restera que 10 à tout péter pour le ptit dej du lendemain…
Au cours de l’apérot (qui durera de 18h à 1h), les gens s’essaient un à un à l’enfilage de patosh par la tête.


"Salut moi c’est cochonnet, et j’ai des cheveux."

 
 
 

Apérot toujours

Bah d’ou qu’il est le nord?


aaaah! à droite!

Inconsciement je fais même quelques photos de séches cheveux, avant que les encombrants ne passent!

Le reste de la soirée ne sera que buvage de bières et delires en tout genre.


"gné? bière!"


"Ou est ce qu’on met les cheveux tu crois?"


"ahah! jroule en baignoire mais jvous pourris tous!"


"Z’avez vu? Quand je m’assois sur ma bionicouille, je suis plus grand!"


"hey mec! arrête! J’ai peur."


"whouOOaaah! TIMMYYYY!"

Voila, la soirée se termine par mon évanouissement dans le plumard de gaston (qui été absent je préfére le rappeler), lit que je me suis permis de pourrir par toutes les façons qui étaient à ma portée.
Quelques heures plus tard… Tiens, c’est marrant on dirait qu’il y a du monde dans ma piaule. Ah. Bah oé en fait chui un peu en train de crécher dans la cuisine ou tout le monde vient choper son petit dej. Pas coOl.
Tout le monde part ou presque part en ballade. Ayant un peu abusé sur le houblon la veille, il n’est pas sage que je prénne la route. Je décide donc de rester pour cette fois. Dans l’aprem nous irons quand même faire une ptite ballade avec Didaz, jud, cochonnet & douce, sonic, provensal, ramold et kilou. (si j’ai oublié quelqu’un, sorry ^^)
Ballade durant laquelle nous empruntons des routes assez petites et accidentées ou moi et ma meule ne sommes pas très a l’aise. Mais le pourrissage de jud est bel et bien la, malgrès le fait qu’elle pretexte un bouchonnage de ma part.
Ensuite j’ai fais une sieste, c’etait cool.
Puis j’apprend au reveil que Vciane s’est bourrée. Arf. Donc poireautage jusqu’a l’arrivée de tout le monde pour finir par un deuxième apericuite, cette fois ci agrémenté de douces saveurs de mirabelles…
Voila, lundi il n’est question que de rangement et autres, quand sur le coup de 13h, j’ai un flash. Je travaille à 18h à coté de Lille et on est pas encore partis!
Bon tant pi.
Décollage et roulage sous flotte/soleil/grêle jusqu’au chnord, au je n’irais finalement pas travaillé car chui un branleur et j’aime ca.
Merci à tous pour cet excellent week end, ce fut bon!

 
 
et lorzo qui nous en remet une couche  le 040607 à 20h11 :
 
 Salut à tous,

Tout se déroula lors du WE bourgogne avec le Picolbon et les Lents.

Nous sommes samedi 26 Mai, le soleil tape fort dès le matin et depuis que je me suis levé j’ai les cheveux qui me poussent à l’envert, mais que c’est il passé hier soir?
Nous ne le saurons pas, trous de mémoire.

Après un déjeuné nous décidons de rouler en petits groupes car les vrais lents eux sont partis dès le matin.

Tout d’abord nous partons avec un handicap deux scoobites, Jojo et sont truc bleu qui crache des flames et Sandro avec sont bidet, un gars nomé Feudj et son mono Rose tarlouse (il me fait peur le monsieur). Sa ne met pas en bonne situation de roulage
Heureusement dans le groupe il y a des personnes de goût Kilou et son ZRX R, et heuuu ben finalement c’est le seul . Les autres ayants des moto "standard", Bandit6, CB500, Buell…

Nous venons de faire le plein, il fait beau les motos sont à températures nous prenons la direction des petits virolos à un rithme pépére, enfin le rithme s’accélére un peut par ce que l’autre et sont truc rose derrière ne me met pas en confiance, et pi se faire taxé par un scooteux sa le fait pas alors GAaaaaaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.
Enfin dans la limite du raisonable.

Avec Jojo on prend la tête du cortège Kilou nous suit tant bien que mal, et le reste du groupe est à l’agonie derrière nous.
Après une série de virages presque sérés nous arrivons dans un sous bois avec un pti virage gauche que l’on prend tout doucement, et s’en est trop pour la grosse ZRX qui (après m’avoir avoué quelle n’a pas supporté la pression du scoot de jojo, et jalouse du vert de Kilou) subitement se met à rouler dans l’herbe, mais moi je veux pas je sais que rouler dans l’herbe c’est un tracnar, je récupère mémére tant bien que mal j’arrive à remettre la roue avant sur la route, tandis que l’arrière en a décidé autrement, elle part en glisse vers le petit fossé.

Je me retrouve expulsé de ma monture, je tombe sur la hanche et l’épaule gauche, et pendant que je tombe je vois les 250kg de ma moto me passer dessus en tournoyant sur elle même.
Pendant que je fais de très belles roulades (hein elles étaient belle Kilou!?) J’entend le fracas de la carcasse mettalique de ma moto s’ecrasant à sont tour sur la route.

Je me retrouve à plat ventre sur l’herbe, ma moto à quelques centimètre de moi avec l’avant à moitier dans le fossé.

Je me relève, enlève les gans et le casque, enclenche le coupe circuit.
Kilou ayant une moto déjà verte n’a aucun problèmes pour s’arrèter et viens vers moi en me demandant si sa va?

Et je lui répond fièrement: "c’est ma première chute" (La classe quoi  )
Les retardataires arrivent, jettent leurs bécanes à non les béquilles normalement
Et on sort El Tractor du fossé qui pour la peine à bien mérité son nom.

Petit état de la machine, pas de rétro cassé, pas de clignotants cassé, un bout de mon tête de fourche cassé mais réparrable, le souport de repose pied gauche cassé, le repose pied arrière rapé et la poignée passagère rapée et pliée vers le haut à la verticale, et la forme de mon guidon acebar dans le reservoir côté gauche (je pourrais presque il glisser mes doigts maintenent).

Jojo arrive il n’en crois pas ses yeux comment LoRZo The Païlote a -t-il pu se vautré?
Tout simplement par le fait d’être destabilisé de suivre un scoot, d’être suivi par une moto rose, et El Tractor qui à voulu savoir comment le vert la met en valeur, tout en se prenant pour une Tondeuse Honda.
Une chute ne tient qu’a ça finalement.

Après avoir gentillement écourté la balade (Pour le bien de mes camarades évidement), Avec Jojo nous sommes partis en quête d’aventure pour réparer El Tractor
Evidement tout est bien qui fini bien, nous aurons dignement fêté ma première chute dès mon retour au campement.
Finalement El tractor n’a pas aimé le Vert et reste au Champagne

 
Dédicaces de Feudj le 300507 à 1h02 :
 Bon, je m’y colle pour quelques spéciales dédicaces.
Que ceux qui ne sont pas (encore) dedans ne se vexent pas, des fois il vaut mieux !

– Spéciale dédicace à mon coupaing Sly qui a eu bien du mérite de suivre un trail et un scoobite sous une pluie battante et une chaussée détrempée sur un ZXR 400 pas fait du tout pour ça !
– Spéciale dédicace à Pingui: quand l’irrévérence touche à son paroxysme, c’est encore meilleur
– Spéciale dédicace à Fcisco qui a cru qu’il m’avait pourri alors que je l’avais laissé filer dans les lignes droites. Petit chapaillon, va.
– Spéciale dédicace à Jud qui a mené de main de maître l’organisation du séjour
– Spéciale dédicace à Baron, c’est l’un des seuls qui ressemblait en vrai à l’idée que je me faisait de lui avec son pseudo
– Spéciale dédicace à Kilou avec qui j’ai passé une nuit où l’on s’est simplement frôlé, timidement, presque platoniquement. Mmmmmmhhh
– Spéciale dédicace à Provensal, le jaune t’habite
– Spéciale dédicace à LoRZo, dont la perception roots de la moto m’a énormément plu
– Spéciale dédicace à Sandro, le deuxième scoobite le plus rapide que j’ai jamais vu (t’as vu, je n’ai même pas mentionné le kayak !)
– Spéciale dédicace à Cochonet pour ses blagues… on m’avait prévenu, mais là…
– Spéciale dédicace à Jojo, pour nous avoir pris par la main lors des balades et avoir aidé tous ceux qu’il pouvait aider
– Spéciale dédicace à The Dude, passer une journée derrière LoRZo à se faire tremper, sacrée abnégation !
– Spéciale dédicace à Supa Sayen, qui progresse à moto plus vite que l’éclair
– Spéciale dédicace à Lolo: un vrai aspirateur à gonzesses, ta Buell
– Spéciale dédicace à ramold: dans l’odeur de phoque ambiente de notre mobilhome, je n’ai pas détecté ce qui venait de toi. Tu ne fais pas honneur à ton avatar
– Spéciale dédicace aux Lilloises, pour suivre le rythme et SURTOUT pour supporter leurs mecs (hin hin, zizanie…)

– Spéciale dédicace à Petit Ours, qu’on sait 5 secondes après sa chute qu’il va bien car il recommence déjà à parler
– Spéciale dédicace à Douce, en fait pareil que Baron
– Spéciale dédicace à Sonic, un gars qui charge la mule (sa Div…)
– Spéciale dédicace à Rita, comme quoi avoir la même moto qui Pingui doit avoir une influence sur les propos sessuels
– Spéciale dédicace à Krijegaro, ça va finir par passer
– Spéciale dédicace à N3ophyt3, le seul Lillois au monde à encore être en Bourgogne à 14h00 et à se dire "merde, j’ai oublié que je bossais, ce soir"
– Spéciale dédicace à Rizthon, comme quoi un 7R bien mené, ça passe vite partout, même sur des routes de merte
– Spéciale dédicace à Aurélien, la gars qui fait un burn pour bien se garer quand il n’y a pas trop de place
– Spéciale dédicace à Felicka, aussi "Douce" que l’originale !
– Spéciale dédicace à Gaston, qui a fait exprès de prétexter un dîner de famille pour ne pas se faire pourrir par un scoot et un gromono. Lent !
– Spéciale dédicace à didaz, l’un des plus lents mais on va prétexter la machine, hein !

A tous, encore merci pour ce super week end.
J’ai été sincèrement ravi de vous rencontrer et n’attends qu’une chose, remettre ça (non, Pingui, du calme)

Et méfiez-vous du PERIL LENT !