Giverny un peu d’histoire

 
LA FONDATION
 
     

La propriété de Claude Monet à Giverny léguée par son fils Michel à l’Académie des Beaux-Arts en 1966 est devenue après d’importants travaux de restitution, sous la direction de Monsieur Gerald VAN DER KEMP de l’Institut de France, assisté de Monsieur Gilbert VAHE chef-jardinier, grâce aux donations de mécènes américains et français et du Conseil Général de l’Eure, la Fondation Claude Monet à partir de 1980.

La maison au crépi rose, où vécut de 1883 à 1926 le chef de l’école impressionniste, a retrouvé son décor intérieur coloré et son charme intime d’autrefois.

Dans plusieurs pièces d’habitation est présentée, selon l’accrochage choisi par le Maître de Giverny lui-même, sa précieuse collection d’estampes japonaises.

A quelques pas de la maison le vaste atelier des Nymphéas a été également restauré. Il abrite la boutique de la Fondation.

Les jardins ont été reconstitués à l’identique et offrent désormais à l’admiration des visiteurs ce "tableau exécuté à même la nature" que les contemporains de Claude Monet considéraient comme l’un de ses chefs-d’œuvre.

Devant la maison et les ateliers, le clos normand, au tracé rectiligne, aux voûtes de plantes aériennes entourant d’éblouissants massifs, propose du printemps à l’automne la palette changeante d’un peintre jardinier "fou de fleurs".

Enfin plus bas, formé par une dérivation de l’Epte, ombragé par les saules pleureurs, le jardin d’eau avec son célèbre pont japonais, ses glycines, ses azalées, son étang, est redevenu cet écrin de ciel et d’eau qui donna naissance à l’univers pictural des nymphéas.

Claude Monet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Giverny ! Charmant village s’allongeant au flanc d’un coteau non loin de Vernon… Giverny, nom célèbre grâce à la demeure choisie par un grand artiste.

Claude Monet s’y fixa en avril 1883. "Je suis dans le ravissement, Giverny est un pays splendide pour moi…" écrivait-il un mois à peine après s’y être installé. Avant de visiter sa maison, son jardin, ses étangs, il faut donc décrire en quelques mots la vie du peintre et ce que furent ses sources d’inspiration.

Claude Monet vient au monde à Paris en 1840. Il passe son enfance et son adolescence au Havre. Il y rencontre entre 1858 et 1862 les peintres Eugène Boudin et Jongkind qui lui donnent le goût de la peinture en plein air. Il va à Paris étudier et rencontre Renoir, Sisley, Bazille. Il admire Manet et travaille à Trouville aux côtés de Courbet. En 1871, à Londres, il découvre Turner. C’est à cette époque qu’il commence à admirer et collectionner des estampes japonaises. Il se fixe à Argenteuil entre 1872 et 1878 et commence à travailler sur l’eau, dans une barque aménagée en atelier. Il a de graves difficultés d’argent. Il est marié avec Camille dont il a un enfant, Jean.

Impression, soleil levant
Musée Marmottan Monet Il expose en 1874, 1876, 1877 et 1882 avec des peintres que l’on nommera "impressionnistes" en raison d’une toile de 1872 que Monet avait intitulée "Impression, soleil levant" et bien d’autres… Ernest Hoschedé, ruiné, s’enfuit en Belgique en 1877. Madame Hoschedé et Madame Monet décident de passer l’été ensemble en 1878, louant une maison à Vétheuil dont Claude Monet n’est absolument pas enthousiasmé.

Sa femme accouche à Paris d’un second fils, Michel, et il a la douleur de la perdre de la tuberculose en 1879. Alice Hoschedé décide alors d’aider Claude et d’élever ses deux enfants avec les siens. Ils partent à Poissy que Monet déteste et, comme le bail se termine en avril 1883, il visite les confins du Vexin pour trouver un autre logement. De la portière du petit train entre Vernon et Gasny, il découvre Giverny où il déménage en compagnie d’Alice Hoschedé et de ses enfants.

La palette éblouissante que le maître de Giverny voulut composer à quelques pas de sa maison, s’offre désormais aux regards des visiteurs.

Il n’est plus besoin de savoir comment il fit son jardin. Il est bien certain qu’il le fit tel que son œil le commanda successivement, aux invitations de chaque journée, pour la satisfaction de ses appétits de couleurs.

Ils s’installent tout d’abord dans une auberge, puis louent à Louis-Joseph Singeot une maison. C’est là que Claude Monet se fixe définitivement. La propriété contient plus d’un hectare, elle est située en contrebas au bout du village, elle est bordée en bas par "le chemin du Roy" doublé d’un petit chemin de fer départemental conduisant de Vernon à Gasny, en haut par "la rue de l’Amsicourt" à présent rue Claude Monet (où on trouve l’entrée de la Fondation, devant le parking). La maison borde la rue et fait face à un grand verger. Une grange sans étage se trouve à gauche de la maison lorsqu’on la regarde en venant du jardin. Le peintre en fait immédiatement son salon et son atelier où il aime s’asseoir et fumer en examinant minutieusement les toiles faites à l’extérieur.

Son jardin est planté de fleurs pour pouvoir peindre les jours de pluie et par beau temps. Chaque jour, inlassablement, il va reproduire sur ses toiles les champs, les arbres, la Seine. Dans ce but, il fait l’acquisition d’un îlot, "l’île aux Orties", sur laquelle il possède une cabane et un bateau-atelier.

Monet retouchant la périphérie d’un tableau dans l’atelier Levé à cinq heures chaque matin, il circule sur les chemins de Giverny, sur les bords de l’Epte, le long des rangées de peupliers, dans les champs rougis de coquelicots, sur les bords de la Seine et c’est à Giverny qu’il devient le précurseur de la peinture moderne. Insensible à toutes les tendances de son temps, les nabis, les pointillistes, les fauves, les cubistes, il creuse obstinément son sillon.

"Le motif est pour moi chose secondaire, ce que je veux reproduire, c’est ce qu’il y a entre le motif et moi". "Ça n’est pas la lumière et l’ombre qui sont l’objet de sa peinture mais la peinture placée dans l’ombre et la lumière".

C’est ainsi qu’il aboutit à la fin de sa vie à la disparition de l’objet dans le tableau et c’est l’annonce de la peinture abstraite contemporaine.

Nymphéas C’est à Giverny qu’il commence ses fameuses "Séries" qui vont le rendre célèbre. Il exécute la série des vingt-cinq "Meules" entre 1888 et 1891. Il expose chez Durand-Ruel en 1892 une série de vingt-quatre Peupliers ; il peint entre 1892 et 1898 la série des Cathédrales, la série des "Matinées sur la Seine", puis les Ponts japonais, les Glycines, les Nymphéas où le ciel et les nuages jouent entre les herbes, les fleurs.

Tout se reflète sur une surface qui n’est qu’illusion. Et ce sera enfin l’apothéose avec les "Décorations des Nymphéas" où d’un progressif effacement des formes naît le triomphe de la couleur.

A l’époque où il s’installe à Giverny, il a les plus grandes difficultés financières et le marchand Durand-Ruel l’aide à vivre confortablement ainsi que sa nombreuse famille. Lorsqu’il devient plus connu et que ses toiles commencent à bien se vendre, il se décide à acheter la maison pour la somme de 22 000 francs. Il transforme alors le jardin, construit trois serres, achète de l’autre côté du chemin du Roy un terrain où après mille difficultés administratives il réussit à creuser le fameux étang et construit le Pont japonais d’après une esquisse, en 1895. Il se marie avec Alice Hoschedé en 1892; respectée et respectable, elle équilibre sa vie.

Cézanne, Renoir, Sisley, Pissarro, Matisse, John Singer Sargent, le critique Gustave Geffroy, Octave Mirbeau, lui rendent visite. Il se lie de la plus grande amitié avec Georges Clemenceau qui l’entourera de son admiration et de son affection jusqu’à sa mort. Il ne comprend pas et ne supporte pas la peinture de Gauguin, mais il apprécie Vuillard : "un très bon œil" Maurice Denis : "un très joli talent". Après déjeuner, il aime montrer à ses amis sa collection particulière disposée au premier étage de sa maison.

En 1899, il construit un second atelier très bien éclairé, à gauche du jardin, devant les serres. Il installe aussi un garage, une chambre noire pour la photographie, deux chambres à coucher. A cette époque, les marchands se disputent ses faveurs. Il confie ses toiles à Boussod et Valadon, aux frères Bernheim, à Georges Petit et Durand-Ruel s’en trouve fort meurtri. Mais c’est chez lui qu’il expose en 1900 une magnifique série de Nymphéas et devient célèbre en France, en Angleterre, aux Etats-Unis.

C’est aussi en 1899 que meurt Suzanne, sa belle-fille, dont la perte laissera sa mère inconsolable.

Les expositions, les voyages en Norvège, à Londres, en Italie, sur les côtes normandes se succèdent.

En mai 1911, la disparition d’Alice, son épouse, le laisse désemparé. Il est heureusement entouré de sa belle-fille Blanche et de Georges-Clemenceau. Son fils Jean, époux de Blanche, meurt à son tour en 1914.

Très ébranlé, il souffre d’un début de cataracte; il est encouragé par Clemenceau à pousser encore plus loin ses recherches picturales. Il rêve alors d’entreprendre ce qu’il nomme les "Décorations des Nymphéas" et il construit pour cela, entre 1914 et 1915, un très vaste et très inesthétique atelier en haut du jardin, à gauche. Il commence son immense travail en 1916 qui aboutit, après des péripéties, à la donation à la France d’une magnifique série de toiles, le 12 avril 1922.

Opéré de l’œil droit en janvier et juillet 1923, il meurt neurasthénique et épuisé le 5 décembre 1926.

 

LE JARDIN
 
  
 
   
 
    
 
  

Le Clos normand est conçu à la française, il est devant la maison, les allées le découpent en lignes droites et malgré la profusion, la variété et l’éclat des couleurs au cours des saisons, il est ordonné.

Où qu’il habite, Claude Monet a un jardin, à Ville d’Avray, Louveciennes, Argenteuil (où son goût pour le jardinage s’accentue au contact de son ami Caillebotte) et à Vétheuil.

A Giverny, il dispose enfin d’un verger coupé en son milieu par une grande allée flanquée de deux larges plates-bandes et débouchant sur le chemin du Roy. Les plates-bandes étaient plantées d’épicéas, d’ifs et de massifs de buis. Après des discussions douloureuses et sans fin avec Alice, il garde les deux ifs devant la maison et remplace les épicéas et les buis par des arceaux métalliques et, sous la voûte de roses, le chemin central se borde de fleurs et de capucines rampantes. Son chef jardinier est le fils de celui d’Octave Mirbeau, Félix Breuil, qui a cinq aides sous ses ordres !

Du côté ouest, il transforme le verger en pelouses parsemées de touffes d’iris et de pavots d’orient, plantées de cerisiers et de pommiers du Japon.

Il aménage le côté est en planches régulières garnies de glaïeuls, de pieds d’alouette, de phlox, de marguerites, d’asters etc. Le long de chaque planche, un treillis métallique supporte à son sommet une somptueuse draperie de clématites ondulant au vent, bordée un peu plus bas par des roses grimpantes. L’effet est ravissant. Les bordures sont garnies de plantes de rocailles à dominante bleue et les plantes annuelles alternent avec les vivaces de façon à maintenir une constante floraison.
Dans ses trois serres il cultive des bégonias, des fougères exotiques et une superbe collection d’orchidées.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE JARDIN D’EAU

C’est en 1893 que Claude Monet achète ce terrain séparé du clos normand par la petite ligne de chemin de fer et par le chemin du Roy.

C’est après de nombreuses et difficiles démarches administratives qu’il creuse ses étangs. Il construit en 1895 son fameux pont japonais aux élégantes superstructures, entièrement reconstitué aujourd’hui.

Dans la revue Jardinage, en 1924, Georges Truffaut décrit ce jardin d’eau alors dans toute sa splendeur : "L’étang alimenté par l’Epte est encadré de saules de Babylone aux rameaux dorés. Les fonds et les bords sont garnis d’une masse de plantes de terre de bruyère, fougères, kalmias, rhododendrons, azalées, houx.

Les bords des eaux sont ombragés d’un côté par des rosiers à forte végétation et l’étang lui-même est planté de toutes les variétés connues de nénuphars. Sur les berges, des iris sibirica, de Virginie, du Japon, kaempferi accentués par des pivoines en arbre, du Japon, herbacées, des groupes de cytises, d’arbres de Judée…

Une importante plantation de bambous forme un bois dense. Sur les bords encore, des pétasites à feuillage énorme, sur les pelouses des thalictrums à feuilles découpées, certaines fougères à fleurs légères et cotorieuses, roses ou blanches, des glycines… On y trouve encore des tamaris et l’ensemble est parsemé de rosiers sur haute tige et de rosiers buissonnants".

Le Jardin d’eau, au contraire du Clos normand, est asymétrique, japonisant, exotique, propre à la rêverie, tenant à cette tradition orientale de la contemplation philosophique de la nature.

Il a une importance capitale dans l’œuvre de Claude Monet. C’est là que, sa vie durant, il revient sans cesse rêver aux jeux subtils de l’eau et de la lumière. C’est là qu’il peint ses premières séries de Nymphéas et c’est à partir de ces merveilleuses toiles qu’il conçoit à la fin de sa vie, en conclusion, ses fameuses "Décorations" qui bouclent le cycle de son œuvre géniale, annonçant d’une façon irrésistible, (Kandinsky ne s’y est pas trompé), tout le mouvement de la peinture abstraite !

Il est construit en 1916, (sur l’emplacement d’une mauvaise masure) pour pouvoir peindre aisément, avec une bonne lumière, les grandes "Décorations des Nymphéas" dont le maître offrira la plus belle série à la France en 1922, à l’instigation de Georges Clemenceau. C’est donc ici le berceau du testament artistique de Claude Monet. Cet atelier, en très mauvais état, a été restauré à grand frais, grâce à deux importantes donations de Michel David Weill. Les chevalets et quelques tréteaux roulants sont encore là ainsi que le canapé, tandis que les murs sont ornés de reproductions données par Gérard Delorme, évoquant à merveille les toiles de grandes dimensions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
LE PONT JAPONAIS

Si le promeneur distingue le plus souvent à travers de courtes perspectives les divers aspects du jardin d’eau parfois, comme dans les oeuvres du peintre des nymphéas, cette profondeur s’abolit partiellement dans la réalité même.

Au sein du foisonnement végétal des bords de l’étang prédominent, comme le voulut Claude Monet, les effets d’éclairage.

Les fleurs aux contours atténués sont des taches de couleur offertes aux mouvements de l’air, aux jeux infinis de la lumière et de l’ombre.

Nous avons sélectionné pour vous, quelques fleurs et arbres du jardin de Claude Monet. Cette liste est bien évidemment non exhaustive, venez donc le découvrir !

 LES FLEURS ET PLANTES

Nénuphar

Plante aquatique à rhizome rampant, charnu, volumineux, submergé, donnant naissance à des feuilles qui viennent flotter à la surface de l’eau ; elles sont arrondies, vert brillant à face supérieure, à revers rougeâtre.
Fleurs grandes, blanc pur, semi-doubles, flottantes, apparaissant de juin à septembre. Nombre de variétés hybrides sont assez rustiques pour résister à nos hivers et présentent une jolie gamme de coloris brillants : blanc, rose, saumon, rouge, jaune cuivré, amarante…

 

Bambou

Les Bambous comprennent plusieurs genres botaniques d’origine tropicale dont certaines espèces sont rustiques et cultivées jusqu’en région parisienne, en situation abritée. Ce sont des graminées ligneuses dont les chaumes étaient autrefois utilisés pour faire des cannes à pêche et sont encore d’excellents tuteurs.
Hormis le Bambou nain, assez différent, ils ont en commun plusieurs caractères : cannes bien droites, généralement non ramifiées, feuilles étroites, souvent vert foncé et brillant dessus, plus claires au revers. Les Bambous sont des végétaux intéressants, à planter isolément ou, mieux, en petits groupes au bord de pièces d’eau, des rivières ou des étangs

Tamaris

Les Tamaris sont de grands arbustes ou de petits arbres aux rameaux fins, au port souple et arrondi. Les feuilles , très petites, rappellent celles de certains Génévriers.
Les fleurs, dans les tons roses, sont également minuscules mais elles sont groupées en petites grappes tellement nombreuses le long des branches que celles-ci s’inclinent sous leur poids. L’ensemble est d’une grande légèreté et donne à cet arbuste un aspect vaporeux, irréel, original, et d’un grande beauté.

Saule pleureur

Hauteur 12 à 15 m et plus. Grand arbre à cime arrondie et dont le tronc grossit rapidement. Les branches principales, vigoureuses, sont d’abord érigées pour retomber ensuite gracieusement. Les jeunes rameaux sont jaune doré.
Les feuilles, étroites et pointues, apparaissent de bonne heure au printemps et tombent rapidement. Cet arbre est à proscrire pour les petits jardins. Appréciant les terres profondes et fraîches, même humides, il est planté au bord des rivières ou des pièces d’eau. Il supporte un élagage, même sévère, lorsqu’il devient trop encombrant. Puissamment ancrées dans le sol, ses racines risquent de causer des dégâts alentour si l’on n’y prend garde.

Rosiers grimpants

"Rosiers sarmenteux" serait une appellation plus exacte puisque ce sont des Rosiers dont les branches, souples et raides, s’allongent jusqu’à atteindre plusieurs mètres sans se fixer d’elles-mêmes à leur support. Nous continuerons néanmoins à les appeler " Rosiers grimpants " et nous les aiderons de notre mieux, en les palissant, à escalader nos murs et nos pergolas…
Il est possible de classer les Rosiers grimpants selon qu’ils ont de grandes fleurs solitaires ou, au contraire, des fleurs petites ou moyennes en bouquets. Les Rosiers grimpants non remontants à grandes fleurs n’intéressent plus personne et, bien qu’ils puissent nous offrir un merveilleux spectacle en mai-juin, ils ne sont plus multipliés par les rosiéristes professionnels

Houx

Etant donné sa croissance très lente, le houx atteint rarement, les dimensions d’un arbre, qu’il peut cependant devenir avec le temps. Feuilles coriaces, vert brillant foncé, munies d’épines acérées.
Fleurs mâles et fleurs femelles – sans intérêt – étant, sauf exception, portées par des sujets différents, les sujets femelles ont besoin d’un sujet mâle dans les environs pour fructifier. Cette précision est très important car les variétés femelles ajoutent à la beauté de leur feuillage, l’attrait incontestable de leurs fruits d’un rouge éclatant (parfois jaune). Les nombreuses variétés de Houx attestent de l’intérêt que cette espèce représente pour la décoration de nos jardins.

Arbre de judée
Hauteur 5 à 8 m. Petit arbre à cime arrondie, à branches un peu tortueuses. L’Arbre de Judée est originaire des régions méditerranéennes et préfère les climats chauds, mais il supporte néanmoins les hivers de la région parisienne.
Tronc à écorce brune et lisse, feuilles vert clair cordiformes, arrondies ; les fleurs papilionacées par petits groupes, sont rose cyclamen et apparaissent avant les feuilles : la floraison est d’autant plus spectaculaire que les fleurs naissent sur tout le vieux bois, quelle que soit la grosseur des branches… et jusque sur le tronc ! Elles sont suivies de gousses rouge-brun qui persistent jusqu’au printemps suivant.
Les saisons
Le jardin, bien sûr, change de couleur à chaque saison. C’est d’abord au printemps les narcisses en quantité suivis par les tulipes, les azalées, les rhododendrons, les lilas et les glycines, les iris que Monet aime particulièrement et qu’il plante en longues et larges rangées, puis les pivoines en arbres ou herbacées données par ses amis japonais. Suivent les campanules, les hémérocalles, les lis, les delphiniums, les lupins, les coquelicots.

Puis c’est juin, c’est l’été avec l’ipomée, le pois de senteur, la campanule, la gaillarde, les mufliers, les rosiers sous toutes leurs formes, les giroflées, les ancolies, les digitales, les capucines, les phlox, la gentiane, la sauge… C’est septembre avec les dahlias à fleurs simples et les dahlias cactus, les anémones du Japon, les hélianthus sparcifolius, les soleils, les roses trémières, les centaines d’asters…  LES SAISONS

Le jardin, bien sûr, change de couleur à chaque saison. C’est d’abord au printemps les narcisses en quantité suivis par les tulipes, les azalées, les rhododendrons, les lilas et les glycines, les iris que Monet aime particulièrement et qu’il plante en longues et larges rangées, puis les pivoines en arbres ou herbacées données par ses amis japonais. Suivent les campanules, les hémérocalles, les lis, les delphiniums, les lupins, les coquelicots.

Puis c’est juin, c’est l’été avec l’ipomée, le pois de senteur, la campanule, la gaillarde, les mufliers, les rosiers sous toutes leurs formes, les giroflées, les ancolies, les digitales, les capucines, les phlox, la gentiane, la sauge… C’est septembre avec les dahlias à fleurs simples et les dahlias cactus, les anémones du Japon, les hélianthus sparcifolius, les soleils, les roses trémières, les centaines d’asters…

 
PLAN DE VISITE
 
PLAN DE VISITE

 

1. Entrée des groupes
2. Entrée des individuels
3. Sortie
4. Atelier des Nymphéas
5. Boutique (décoration, …)
6. Restaurant Salon de Thé Les Nymphéas
7. Parking de la Fondation
8. La Maison de Claude Monet
9. Passage souterrain entre les Jardins
10. W.C. (toilettes)
11. Parking public voitures et autocars à 200 m de l’entrée des groupes

FONDATION CLAUDE MONET
84, rue Claude Monet
27620 – Giverny – FRANCE

Téléphone : 02 32 51 28 21
Fax : 02 32 51 54 18
E-mail : contact@fondation-monet.com

 

HORAIRES

La Fondation est ouverte du 1er avril au 31 octobre.
Tous les jours, sauf le lundi de 9h30 à 18h00.

Ouverture exceptionnelle tous les jours fériés et lundis fériés pendant cette période.


Nous vous rappelons qu’il n’existe pas de système de réservation pour les visiteurs individuels. Notre système de réservation est exclusivement opérationnel pour les groupes de vingt personnes minimum.

Pour toute information concernant les groupes et les réservations groupes (uniquement) :
maguero@fondation-monet.com

Durée moyenne de la visite de la maison et des jardins :
– De 1h30 et 2h00.

Les animaux ne sont pas admis.

TARIFS

INDIVIDUELS
 

ENFANTS – DE 7 ANS

GRATUITS
ENFANTS – DE 12 ANS

3 €
ETUDIANTS

4 €
HANDICAPES

3 €
ADULTES & 3EME AGE  

5,5 €

PAS DE RESERVATION POUR LES VISITEURS INDIVIDUELS
(Règlement sur place)

GROUPES (MINIMUM 20 PERSONNES)

RESERVATION OBLIGATOIRE

ENFANTS – DE 12 ANS

3 €
ETUDIANTS

4 €
HANDICAPES

3 €
ADULTES & 3EME AGE

4 €

Pour toute information concernant les groupes et les réservations groupes (uniquement) :
maguero@fondation-monet.com

Rappel :
Il n’y a pas de réservation pour les individuels.

 

 

 

Mon amour,

Mon coeur,
 
Le printemps, c’est joli pour se parler d’amour,
J’ai beau t’aimer encore, j’ai beau t’aimer toujours,
J’ai beau n’aimer que toi, j’ai beau t’aimer d’amour,

Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Le printemps s’est enfui depuis longtemps déjà,

Soudain je m’alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,

Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j’ai le mal d’amour, et j’ai le mal de toi,
 
je sais bien  :
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
 
et je me rend bien compte de tout (suis pas si cloche juste un peu toquée,
blessée, butée, en colère parfois)

  
Douce………..blessée
Douce………..aimante
Douce………..tristesse
Douce………..déprimée
Douce ……… tendresse
Douce………. chagrins 
Douce ……… caresse 
Douce ……… câlins 
Douce ……… doux visage 
Douce ……… amour sans fin
Douce ……… courage

Mon HLM

ceci pour dire ce que je ressent comme mal être dans mon quartier
pas véritablement dans mon HLM que je trouve potable par rapport à bien d’autre banlieu
c’est plutôt le quartier qui est la zone
pas d’espace, de verdure … 
 
 
Dans mon HLM
 
Au rez-d’-chaussée, dans mon HLM
Y a une espèce de barbouze
Qui surveille les entrées,
Qui tire sur tout c’ qui bouge,
Surtout si c’est bronzé,
Passe ses nuits dans les caves
Avec son Beretta,
Traque les mômes qui chouravent
Le pinard aux bourgeois.
Y s’ recrée l’Indochine
Dans sa p’tite vie d’ peigne cul.
Sa femme sort pas d’ la cuisine,
Sinon y cogne dessus.
Il est tellement givré
Que même dans la Légion
Z’ont fini par le j’ter,
C’est vous dire s’il est con!

Putain c’ qu’il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Au premier, dans mon HLM,
Y a l’ jeune cadre dynamique,
Costard en alpaga,
C’ui qu’a payé vingt briques
Son deux pièces plus loggia.
Il en a chié vingt ans
Pour en arriver là,
Maintenant il est content
Mais y parle de s’ casser.
Toute façon, y peut pas,
Y lui reste à payer
Le lave vaisselle, la télé,
Et la sciure pour ses chats,
Parc’ que naturellement
C’ bon contribuable centriste,
Il aime pas les enfants,
C’est vous dire s’il est triste!

Putain c’ qu’il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Au deuxième, dans mon HLM,
Y a une bande d’allumés
Qui vivent à six ou huit
Dans soixante mètres carrés,
Y a tout l’ temps d’ la musique.
Des anciens d’ soixante-huit,
Y’en a un qu’est chômeur
Y’en a un qu’est instit’,
Y’en a une, c’est ma sœur.
Y vivent comme ça, relax
Y a des mat’lats par terre,
Les voisins sont furax;
Y font un boucan d’enfer,
Y payent jamais leur loyer,
Quand les huissiers déboulent
Y écrivent à Libé,
C’est vous dire s’ils sont cools!

Putain, c’ qu’il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Au troisième, dans mon HLM;
Y a l’espèce de connasse,
Celle qui bosse dans la pub’,
L’hiver à Avoriaz,
Le mois d’ juillet au Club.
Comme toutes les décolorées,
Elle a sa Mini-Cooper,
Elle allume tout l’ quartier
Quand elle sort son cocker.
Aux manifs de gonzesses,
Elle est au premier rang,
Mais elle veut pas d’enfants
Parc’ que ça fait vieillir,
Ça ramollit les fesses
Et pi ça fout des rides,
Elle l’a lu dans l’Express,
C’est vous dire si elle lit!

Putain c’ qu’il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Au quatrième, dans mon HLM,
Y a celui qu’ les voisins
Appellent " le communiste ",
Même qu’ça lui plaît pas bien,
Y dit qu’il est trotskiste!
J’ai jamais bien pigé
La différence profonde,
Y pourrait m’expliquer
Mais ça prendrait des plombes.
Depuis sa pétition,
Y a trois ans pour l’ Chili,
Tout l’immeuble le soupçonne
A chaque nouveau graffiti,
N’empêche que " Mort aux cons "
Dans la cage d’escalier,
C’est moi qui l’ai marqué,
C’est vous dire si j’ai raison!

Putain c’ qu’il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Pi y a aussi, dans mon HLM,
Un nouveau romantique,
Un ancien combattant,
Un loubard, et un flic
Qui s’ balade en survêtement
Y fait chaque jour son jogging
Avec son berger all’mand,
De la cave au parking,
C’est vachement enrichissant.
Quand j’en ai marre d’ ces braves gens
J’ fais un saut au huitième
Pour construire un moment
‘vec ma copine Germaine,
Un monde rempli d’enfants.
Et quand l’ jour se lève
On s’ quitte en y croyant,
C’est vous dire si on rêve!

Putain c’ qu’il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Paroles et Musique: Renaud Séchan  

1980  "Marche à l’ombre"

à Joëlle

1 mai 07:47

coucou…pourquoi tu n’écris plus…? pas le temps…? pas le moral…?
bonne journé ma puce, merci pour ton joli muguet…plein de bisous pour toi.

salut Joëlle,

 

entre nous je n’ai pas ta verbe.

je vais lire tes histoires sur ton blog mais moi je suis incappable d’en écrire autant.

pour ce qui est du temps, je suis sur mon ordi plusieurs heures par jour pour faire des

candidatures & parfois sans lever le nez, à me frigorifier, à attrapper mal au dos

(et avec très peu de retour évidemment ) 

alors il ne m’en reste pas beaucoup pour le coup "du temps"

depuis le mois de janvier il est vrai que je n’ai pas le moral

et en ce moment comme le dirait Alain Manoukian, c’est assez tendu du strig avec mon chouchou.

on est loin du stade amoureux, fusionnel mais plutôt aux frustrations & aux déceptions

ça fait 2 jours que l’on se frite.

outre le fait que je n’ai pas le moral cause du boulot, depuis quelque temps je ne me sents pas du tout soutenu par mon chéri.

donc résultat je n’ai pas envie de le voir car je ressent un manque d’attention.

il ne s’agit pas de recevoir des fleurs ou autres petits cadeaux mais simplement sentir la joie des retrouvailles,

savoir qu’il est content de me voir, de me sentir aimé, désiré.

il me dit que mon abscence est pesante car pas de calins en cas de déprime ou quand il en a besoin

mais son comportement ressemble à celui d’un célibataire endurci. comment entretenir la flamme 

quand  la télévision est un tue l’amour ,

à force de la regarder en mangeant on ne prend même plus le temps de se parler, ni même de se regarder;

donc après l’écran, au dodo sans même se préoccuper de moi

on est loin des mots doux chuchoter à l’oreille

et moi là dedans, je sert uniquement de bouillotte !!!

j’ai pas vraiment l’impression d’exister  à ses yeux

pas de projets, pas de buts en commun à court ou moyen terme (forcément j’ai pas d’argent)

et ce qui n’arrange pas la situation , il n’aime pas sortir de chez lui, ni aller en vacances.

je rêve d’un week-end en amoureux au bord de la mer  ou peu m’importe d’ailleurs

une ballade à pied en forêt, dans un parc, un jardin (j’aime bien la nature) mais voilà  …

pour résumer, voilà ce que je viens de prendre en pleine gueule ce matin : 

 "je ferai & n’irai le voir que pour faire des ballades en moto autrement nada.

Donc s’ il fait beau et qu’on roule il me voit, et si il fait pas beau il me voit pas !"

comme analyse c’est un peu simpliste & réducteur  à mon goût (c’est comme s’ il m’avait envoyé dans le nez que je venais que pour son argent.)

et j’ai préféré lui répondre : que je préfère rester seule ds ma situation merdique, 

et ne plus aller le voir car si ce n’est que pour la ballade

comme ça je n’emmerderai personne

 

ba voilà ma belle,  une ptite tranche de ma vie qui m’a foutu  graves les boules comme disent les jeunes

et comme je suis plus que buttée, il peut toujours m’attendre pour que l’on se refasse

une ballade en moto (et en plus à sa demande, je te prie de me croire)

 

bisou ma jolie

prend soin de toi et des chatounets